La première raison majeure est la détérioration par la mer du parking des Oyats première construction vraiment touchée (hormis la digue)  de la commune de Wissant, avec ensuite bientôt la détérioration des habitations du quartier de la dune d’Aval, situées juste derrière, puis dans un mois, ou peut être dans cinq ans, en tous les cas assez vite du camping, puis sans grande surprise des autres maisons qui bordent la plage.

 

La deuxième raison majeure concerne l’enrochement, il semble plus fiable et cohérent d’enrocher en prenant appui sur la dune actuelle qui permet de sécuriser, de soutenir et de renforcer l’enrochement contre la puissance de la mer plutôt que d’attendre la disparition de ce dernier rempart (les fameux trente mètres) pour enfin enrocher avec une perte considérable de m3 de sable en hauteur et en volume, et ainsi donner à la mer une proximité avec les maisons totalement inconcevable spécialement lors de tempêtes ou de grandes marées.

 

La troisième raison majeure concerne la construction imminente de la nouvelle digue de Wissant. Peut on construire un ouvrage de plusieurs millions d’euros ayant nécessité autant de moyen, d’étude et d’investissement …et laisser une de ses extrémités sans aucun projet de renforcement.

Il est clair que le coude qui s’est crée au bout de la digue actuelle, à  la dune d’Aval, va s’intensifier s’il n’y a pas d’enrochement et cela risque de mettre en péril tout le nouvel édifice. La mer va creuser par les cotés, et saper les fondations de la nouvelle digue.

La tour Eiffel que nous connaissons tous n’a heureusement  pas, l’un de ses pieds en carton !

 

Pour ces raisons, il est temps d’enrocher Monsieur le maire, il y va de la survie à très court terme du bas Wissant et à moyen terme du reste de Wissant.

 

Si vous pensez, c’est peut être le cas,  ainsi que, peut être également, les spécialistes de la  DDTM, que notre quartier est d’ors et déjà perdu, et qu’il n’est plus nécessaire de vouloir le protéger, ayez la simplicité de venir nous l’expliquer, pour que nous puissions prendre nos dispositions.  Néanmoins les Pays Bas doivent avoir la moitié de leur pays sous le niveau de la mer, et pour le moment  ils s’en sortent plutôt bien.

 

Recevez mes sincères salutations

 

Gaëtan Baviere