Nous vous proposons un rapide compte-rendu.

Etaient présents :

Le Sous-préfet de Boulogne-sur-mer, Monsieur VENNIN

Le Directeur-adjoint de la DDTM, Délégué à la mer et au littoral, Monsieur NADAUD

Le chef de service des affaires maritimes et du littoral, Monsieur DEPUYDT

Le Président de la Communauté de Communes de la Terre des 2 Caps, Monsieur BOUCLET,

Le directeur du Pole Métropolitain de la Cote d'Opale Monsieur PLOUVIN,

Le représentant de EGIS, Maiître d'Oeuvre pour les études de ré ensablement.

Les maires de la baie : Audinghen, Tardinghen, Wissant (aucun autre élu wissantais).

Une trentaine de personnes dans la salle, dont plusieurs membres de notre association.

 

Ce qu'on a entendu : 

  • la Communauté de Communes de la Terre des 2 Caps délègue depuis janvier 2018 la gestion de la "GEMAPI"(gestion des cours d'eau et du trait de cote) au PMCO : c'est une bonne solution, pratiquée par plusieurs communauté de communes du littoral, et qui renforce le rôle du PMCO.
  • Le nouveau perré est en danger, le niveau de la plage baissant. Des mesures fréquentes effectuées par la DDTM le confirment.
  • Il n'y a pas de solution idéale et claire, sinon elle serait déjà en place : Complexité des causes de l'érosion.
  • Le rechargement massif de la baie correspond à la phase 2 de la reconstruction du perré.
  • Il n'y a malheureusement pas encore d'instrument financier de niveau national pour indemniser des dégâts dus à l'érosion. (Les fonds BARNIER étant limités aux mouvements de terrain).
  • EGIS a obtenu le marché de maîtrise d'oeuvre des études de ré ensablement massif.
  • Une analyse multicritères entre 3 scenarios a été faite.
    1. Le rechargement massif seul
    2. Le rechargement massif accompagné de mesures d'entretien
    3. Le rechargement du banc à la ligne.
  • Nous allons demander communication de l'analyse multi-critères qui a conduit au choix de la première option. Curieusement l'option évoquée pour un plan "B" qui serait mis en oeuvre dans le cas où les scenarios 1 à 3 n'étaient pas pertinents, n'a pas été évoquée. Nous allons tenter de l'obtenir.
  • Il est clair que le "trou" entre le banc à la ligne et le Cap Gris-Nez joue un rôle dans la dynamique sédimentaire.
  • Fin des études : décembre 2019. Début des travaux : janvier 2020.
  • Le budget global pour l'option 1 est de 10 à 15 M€.
  • Le CEREMA est mandaté pour valider les calculs et options qui seront proposés par EGIS en conclusion de ses travaux. Ca rassure !

Les questions posées dans la salle : 

  • Pourquoi l'ULCO n'est pas présent ? R : ils sont consultés durant les études.
  • Vous n'avez pas évoqué le "Banc à la Ligne" ? R : L'incidence de ce banc est bien prévue dans la modélisation. 
  • Quelle sera l'origine du sable apporté ? R : pas encore défini (notre avis : curieusement les belges ont une parfaite connaissance des ressources en face de leur cote)
  • Connaissez-vous les stocks disponibles dans le Pas-de-Calais ? R: non, pas encore.
  • Le financement des opération de rechargement dit "de protection temporaire" est-il assuré ? R : il y a débat au sein du PMCO et de la CCT2C. (La commune de Wissant dit que ce ne devrait pas être un problème).
  • Pourquoi pas d'enrochements comme ce qui est fait à Sangatte ? R : L'estran devant Sangatte ne perd pas de sable. Le contexte est différent. Les enrochements ne peuvent se poser que sur un niveau de sable suffisant. 
  • Qui financera le rechargement massif ? R : Les fonds européens "FEDER" partiellement. Ces fonds ne sont mobilisables que pour les dispositifs "souples" (50 à 60%). Pas de financement FEDER pour les dispositifs "durs" (enrochements, boudins géotextiles, ...).
  • Pourquoi avoir enlevé les ouvrages de guerre devant la dune d'aval ? R : Il y avait eu un accident...

D'autres réunions d'information sont prévues (la loi impose une concertation améliorée).