Objet : Recours contre le permis de démolition
Bonjour Monsieur Mangot, Conseiller Municipal.
J'ai suivi avec intéret vos échanges mail avec Monsieur Thibaut Segard, Maire de Tardinghen.
Mon opinion (mais je n'ai peut-être pas raison?) est que cette action entreprise par le Maire de Tardinghen est salutaire pour Wissant et son Conseil Municipal.
En effet, je ne peux pas comprendre que notre Conseil Municipal se porte maitre d'ouvrage sur un ouvrage qui ne lui appartient pas, et sur un territoire qui n'est pas le sien.
C'est une défausse de responsabilité des pouvoirs publics et du Conservatoire du Littoral.
Si la démolition était entreprise, sans au préalable, une mesure efficace de protection de la Dune d'Aval, identique à la mesure de protection, par exemple, qu'a entreprise en son temps Monsieur Coupin avec les enrochements en prolongement de la digue, et................ que la Dune D'aval disparaissait , tous les acteurs de cette décision ( Etat et Conservatoire) ainsi que les propriétaire des maisons du bas Wissant ainsi que les Campeurs pourraient se retourner en responsabilité contre notre Conseil Municipal et son Maire.
C'est un risque trop important qu'il serait imprudent de courrir.
Par contre notre Conseil Municipal pourrait interpeller Monsieur le Prefet ou son représentant local Monsieur le Sous-Préfet, pour entreprendre très rapidement une mesure conservatoire de protection de la Dune D'aval qui malheureusement s'est grandement affaissée depuis trois ans.
D'autres parts, il serait utile, comme le souligne Monsieur Segard, de créer un dialogue efficace et constructif avec les acteurs locaux de bonne volonté : Conseil Municipal, Maire, Associations, Maires voisins, Communauté de commune, pour faire avancer plus rapidement les actions concernant l'érosion, au bénéfice de tous ceux qui profitent de notre belle Station, principalement tous les Habitants du Canton.
Pour mémoire, c'est vraiment l'objectif Majeur qu'il faudrait se fixer et retenir, et non pas savoir qui a tort ou raison.
Merci de votre compréhension.
Eric Olivier.