Bonjour.
Puis-je me permettre d'attirer un instant votre attention sur cet article paru hier dans le Kent Messenger.
Il est tout à fait révélateur d'une problématique immobilière dans l'ensemble du sud-est de l'Angleterre qui, d'ailleurs, se distingue avec un prix median de maisons évalué aujourd'hui à 410 000 €, soit presque trois fois plus que le prix moyen de l'immobilier de la Côte d'Opale… Tout ceci est, bien entendu, boosté par une économie qui surfe sur une croissance de 2,6 % pour 2014 et probablement 3 % pour 2015, le tout favorisant une hausse de la livre sterling de 20 % sur les 12 derniers mois.
Outre l'article lui-même, les commentaires des lecteurs sont très significatifs également.
http://www.kentonline.co.uk/canterbury/news/kent-could-bear-the-brunt-33026
Dans cet article de kentonline.co.uk du Kent Messenger, le maire de Londres Boris Johnson demande au Comté du Kent de résoudre son problème londonien de surpopulation en acceptant d’absorber 115 000 nouveaux logements à Canterbury, Medway, Douvres et Thanet, territoires accessibles de la capitale par commuting où le logement est considéré de faible densité.
De qui se moque-t-on, crie le Maire de Canterbury, outré…"Londres nous bafoue. Nous devons le combattre ".
Mais, ce qui est un problème pour le Kent ne l’est sûrement pas pour la Côte d’Opale.
Au contraire, nous avons, semble-t-il, besoin d’un accroissement de notre population pour supporter notre protection sociale, nos infrastructures…
Les conditions économiques n’ont jamais été aussi favorables avec un différentiel surprenant du coût de l’immobilier et la disponibilité de sillons pour faire circuler un métro transmanche permettant à tous de choisir d’habiter sur une rive du détroit et travailler dans l’autre.
La fenêtre de tir n’a, sans aucun doute, jamais été aussi favorable et tout concourt à mettre en place les prémices d’une euro région Kent Côte d’Opale et permettre à notre territoire de se singulariser avec cette perspective transfrontalière…