2014 Effondrement de la digue de Wimereux

 

Après l'effondrement d'une partie de la digue nord le 14 août, l'heure est au bilan. Les travaux d'urgence ont pris fin et l'addition avoisine les 100  000 euros.

 

Les travaux d'urgence auront duré un peu plus d'une semaine. Ils se sont déroulés en plusieurs phases : après le rebouchage des trous pour éviter que la brèche ne s'aggrave, les dalles ont été consolidées par plus d'un millier de tonnes de roches. Enfin, le bétonnage a permis de boucher le trou entre la digue et les roches. La facture s'élève pour le moment à 98 100 euros (95 280 pour l'entreprise Singer et 2820 euros pour l'expert qui est venu inspecter les travaux). Comme il reste encore le parapet à terminer, le maire Francis Ruelle estime que le coût total « sera compris en 100 000 et 110 000 euros ». La municipalité a par ailleurs sollicité la sous-préfecture afin d'obtenir une subvention de l'État.

Les prochaines marées en guise de test
Pour l'instant, cette partie est toujours fermée au public pour raisons de sécurité (même si certaines personnes bravent déjà les interdits) et les marées des 9 et 10 septembre où un coefficient de 116 est attendu, feront office de test. Si les prochains coups de mer ne viennent pas jouer de mauvais tours, on se dirigerait alors vers une réouverture totale de la digue nord.
La municipalité va prochainement procéder au lancement d'une consultation pour la réalisation d'un audit sur l'ensemble de la structure. Pour la remise à neuf de la digue nord, l'enrochement reste la solution privilégiée. L'audit permettra également de déterminer s'il y a des problèmes au niveau de la digue sud, pour parer à toute éventualité. Tout ceci prendra un certain temps, avant que le chantier ne soit lancé.
Au moment de faire le bilan de ces dernières semaines, où il n'y pas que la mer qui fut agitée, Francis Ruelle a souligné le travail et la rapidité d'intervention des différents services et de l'entreprise Singer. « Je rappelle qu'il n'y avait pas d'alerte météo à cette période. Sans cette réactivité, une grosse partie de la digue serait partie. » D'autant plus que l'incident s'est produit la veille du 15 août et qu'il a fallu trouver immédiatement une solution. Après avoir opéré (avec succès) dans l'urgence, la municipalité va pouvoir prendre le temps pour cette deuxième phase.

C.C.

WIMEREUX

 

La Semaine dans le Boulonnais