Voici un magnifique film du Banc à la ligne qui réjouit le touriste de passage mais qui inquiète les résidents de Wissant :

https://amisdewissant.com/banc-a-la-ligne/857-20180900-video-rapprochee-du-banc-a-la-ligne-2.html

 Ce film synthétise les méfaits des courants des marées montantes et descendantes :

 A marée montante, l’Atlantique réalimente la mer du Nord par un courant puissant qui, dès après le travers du Gris-Nez, longe la plage de la Sirène et érode le pied des dunes jusque la digue de Wissant puis Saint Pô, balayant violemment tant le sable qui subsiste entre le rivage et le banc à la Ligne que les bancs de tourbe qui ne résistent pas aux coups de butoir des vagues.

 Cette érosion se concrétise les jours de tempête : à marée haute, les vagues lèchent les zones d’argile marron qui affleurent à la base des dunes et donnent, sur une largeur de 100 mètres, une teinte marron à l’eau de la marée montante qui s’écoule le long de la digue de Wissant en direction du Blanc-Nez.

 Ce courant érode le pied des dunes, provocant leur recul de plusieurs mètres par an !

 Et comment expliquer les virgules successives du « banc à la ligne » ?  : Les différentes sections du banc sont séparées par des chenaux réguliers et bien localisés.

 Pourquoi ces chenaux qui scindent le banc avec régularité ?

 Après la marée haute, l’eau de la baie va se vider en suivant le cheminement de la plus grande pente. Par où ?

 Une partie s’évacue au pied du Gris-Nez, aspirée par le courant violent de la mer du Nord qui reflue vers la Manche : Le niveau de la plage de la Sirène, érodée par ce courant, a en conséquence baissé d’un mètre depuis 20 ans.

 Le reste de l’eau de la baie rejoint la Mer du Nord, au plus court, par ces chenaux qui prennent la forme de virgules, entrainant au large le sable du banc !

 Comment contrer ce phénomène de désensablement de la baie de Wissant ?

 En déployant sur le banc des enrochements depuis le Gris-Nez jusqu’à l’extrémité du Banc à la Ligne, au travers nord de Wissant : C’est la seule solution efficace à long terme. Car le réensablement est un soporifique qu’il faudra renouveler tous les cinq ans !                       

 Que pensent nos océanographes de cette proposition d’un néophyte ?

 Quand on constate avec quelle précision les météorologistes prédisent quotidiennement le climat en tout point du globe plusieurs jours à l’avance (température, force et orientation des vents, pression atmosphérique, nébulosité . . . ) , je ne comprends pas pourquoi la collecte des sondages maritimes ne permet pas une analyse pointue des érosions marines . . .

 

 Merci à toute personne qui pourra corriger ou compléter cette réflexion !

 Stéphane BLONDE

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