Notre commentaire : la présentation ci-dessous met particulièrement en évidence un comparatif entre les méthodes « passives » ou « dures », avec les méthodes « actives » ou « souples ».
A cette occasion il faut rappeler la recommandation de Monsieur VENNIN, sous-préfet à Boulogne-sur-Mer dans le compte-rendu du COPIL N°7 du 27 février 2020 sous « discussion sur les solutions d’enrochement » le Sous-préfet souhaite qu’il y ait quelques slides intégrés, donnant les avantages et inconvénients de ce type de solution, de manière à introduire les raisons qui nous ont orientés vers des mesures de gestion douce, et à fermer la porte à ce type de protection »…
Un extrait supplémentaire du rapport Egis pour la mise en défense du perré et des massifs dunaires avoisinants :
MANJ02301-AVP-COT-RAP-0008_02_WissantAVP2_v2.pdf (pages 80 à 85)
4.3 Mesures stabilisatrices envisageables
4.3.1 Typologie des aménagements de protection
Les mesures stabilisatrices qui sont développées dans le cadre du scénario de mise en défens doivent répondre aux objectifs / critères suivants :
Parmi les solutions type envisageables, celles-ci peuvent classiquement être regroupées en deux grandes catégories :
Le TELEGRAMME Littoral fouesnantais.
Longtemps en charge de l’environnement, au Conseil régional, le Fouesnantais Gérard Mével préconise une solution pour lutter contre l’érosion de la dune : un rechargement des plages.
En 2014, Gérard Mével s’inquiétait déjà de l’avenir de la dune de Mousterlin.
L’ancien vice-président du Conseil régional en charge de l’environnement, le Fouesnantais Gérard Mével, revient sur la position de Roger Le Goff, président de la CCPF, face à l’érosion du littoral et sur le désenrochement des dunes de Mousterlin. Celui qui fut à plusieurs reprises conseiller municipal de l’opposition regrette « avoir eu raison trop tôt » et préconise aujourd’hui un rechargement des plages.
En images dans les Landes : les travaux de réensablement à Biscarrosse
Risque de submersion marine :
Confrontée depuis plusieurs années à l'érosion de ses dunes, la commune de Bréhal, dans la Manche, expérimente cette année une nouvelle technique, déjà utilisée dans le sud-ouest de la France : l'utilisation de sapins de noël.
FR3 Normandie Publié le 30/01/2021 à 15h42
Ce samedi 30 janvier, une vingtaine de départements français sont placés en vigilance orange en raison des fortes pluies et coups de vent attendus. Parmi les risques pointés par Météo France, les crues de certains cours d'eau, des inondations mais aussi des vagues et submersions. Cette dernière menace, la Normandie y est régulièrement exposée. Selon une étude de l'INSEE publiée en décembre 2020, lus de 100 000 résidents, logements et emplois concernés par le risque de submersion marine dans la région dotée de 640 kilomètres de côte. Plusieurs communes de la Manche, comme Gouville-sur-Mer, tentent depuis plusieurs années de lutter, sans grande réussite, contre les assauts de la mer.
Epis en bois, big balls ou géotubes, diverses solutions ont été testées pour protéger les dunes, derniers remparts avant les habitations. A Bréhal, on mise cette année sur une "nouvelle" technique, nouvelle dans la région mais pas forcément en France.
Merci à Adrien CARTIER, et tous nos voeux en retour pour GEODUNES !
Cliquez ICI pour obtenir le lien vers les articles du site Internet !
Bella a traversé la France dimanche matin.
Force 8 de Sud Ouest, 130km/h au Gris-nez !
Lorsqu'elle a été annoncée, nous étions inquiets par le risque d'érosion de la Dune d'Aval...
La protection par rechargement a bien fonctionné, comparez les 2 photos ci-dessous :
Merci aux acteurs de la Communauté de Communes pour leur action préventive !
Les citoyens acteurs de la préservation du trait de côte de Penthièvre, à Saint-Pierre Quiberon ?
Lundi, ils s’étaient donné rendez-vous sur la dune de Penthièvre à Saint-Pierre Quiberon. Ils, se sont des membres de l’Arep, l’association du village, des représentants du Grand site de France « Dunes Sauvages », le premier adjoint de Saint-Pierre-Quiberon, et des chercheurs du laboratoire Géosciences Océan. Cette rencontre avait pour but la création d’un Observatoire citoyen du littoral morbihannais (OCLM) à Penthièvre.
C’est Yann Bono, le président de l’Arep, qui avait contacté directement les responsables de l’OCLM. Soucieux de voir le trait de côte de Penthièvre grignoté par les assauts de la mer, de constater l’inefficacité des enrochements mis en place pour lutter contre l’érosion et redoutant la submersion, il veut impliquer les citoyens.
Le PMCO a étudié la faisabilité de cette hypothèse.
https://drive.google.com/file/d/15NB5mQsd90pcHnQZDmR-yvMBA66e4rO4/view?usp=sharing
Il s'agirait de construire une digue submergée de hauteur 5 mètres entre le Banc à la Ligne et le Cap Gris-Nez.
Pour rappel, le marnage (différence marée haute - marée basse) est d'environ 8 mètres)
La modélisation n'a pas démontré de bénéfice évident.
Selon nous la hauteur de la digue projetée est insuffisante...pour à la fois combler la fosse entre le Cap Gris-Nez et le Banc à la Ligne (fosse de profondeur 5 mètres au plus profond, et de longueur d'environ 800 mètres) et pour stopper le courant à marée haute.
La bonne nouvelle : la Communauté de Communes a répondu dans le délai à l'appel à projet ANEL / CEREMA
Cliquez ici pour en prendre connaissance
La moins bonne nouvelle :
Nous n'ont pas été associés à la réponse, alors qu'il en avait été convenu lors de la réunion de la Commission municipale "Trait de Cote" étendue aux associations wissantaises du 29 septembre 2020 !
On en reparlera lors de la prochaine réunion de la dite commission annoncée le 21 décembre 2020.
A bientôt !
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